Afin d’atteindre une évolutivité et une décentralisation ultimes, Butalik a affirmé qu’Ethereum devait être plus agile et plus léger en termes de données de blockchain afin que davantage de personnes puissent les gérer et les utiliser. La bête noir des utilisateurs aujourd’hui se trouve dans la congestion ponctuelle du réseau faisant grimper les frais de gas en flèche.
La roadmap en 5 étapes
Vitalik Buterin a participé à un podcast sur la chaine Youtube « Bankless » où il présente, à travers une feuille de route complète, les étapes nécessaires pour qu’Ethereum garde sa position de leader et s’améliore dans le temps.
La première de ces étape s’appelle « la fusion », faisant référence à la transition complète du consensus actuel de la proof of work vers la proof of stake, qui aura lieu au premier semestre 2022. La deuxième partie, appelée « la montée en puissance », prévoit de donner à Ethereum une évolutivité (scalabilité) accrue, bande passante plus importante et débit massifs, en particulier sur les zk-Rollups (il s’agit d’un smart contract qui joint une centaine de transactions en dehors de la blockchain principale (layer 1) pour les joindre en une seule et unique transaction, ce qui a pour effet de décongestionner la blockchain principale). « La fusion » et « la montée en puissance » sont les améliorations les plus importantes, selon Vitalik, pour la construction du réseau Ethereum.
6 années de développement à venir
Vitalik affirme à ce jour que « nous en sommes à 50 % du chemin parcouru » grâce au lancement de la Beacon chain, de la hard fork London et même de la montée en puissance des NFTs. Mais il y a encore un long chemin à parcourir selon ce dernier.
Une fois que « la fusion » et « la montée en puissance » seront terminées et que la mise en œuvre du sharding sera complète, elle sera censée être terminée à 80 %. La feuille de route, qui devrait prendre encore six ans, conduira à une optimisation à 100%, selon Vitalik.
Les prochaines phases incluent « le bord », permettant à plus d’utilisateurs d’exécuter des nœuds et essentiellement « démocratiser l’accès au plus grand nombre de participants possible pour quiconque souhaite vérifier la validité de la chaîne », a déclaré Vitalik. Après « le bord » sont les phases de « purge » et de « folie », se référant respectivement à l’élimination des données historiques et à l’ajout de diverses mises à jour.
Pour conclure
Vitalik a admis que la blockchain d’Ethereum actuelle n’est pas encore la solution finale et qu’elle ne permet pas, à date, une adoption massive directe car trop sujet à un congestionnement important donnant lieu à des frais de transactions aberrants.
La roadmap s’annonce donc pleine d’optimisme et est de bonne augure pour le futur, ce qui devrait plaire aux « Hodlers » d’ETH.
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